
Dans un récent article sur du9, Xavier Guilbert analyse les ventes associées au marché français du shôjo manga. Est notamment évoquée la différence de catégorie – Shônen, Shôjo, Seinen – pouvant exister entre la France et la Japon. Plusieurs points ont retenu mon attention, notamment celui-ci :
« L’outil [Dilicom, ndlr] destiné aux libraires est rempli par les éditeurs, qui font « au mieux » par rapport aux options qui leur sont proposées (pas de catégorie josei, par exemple) mais aussi par rapport aux pratiques du marché. C’est particulièrement important pour le manga, parce que la France et le Japon sont différents culturellement, par exemple sur le rapport à la violence ou au sexe dans les œuvres de fiction. »
Les différences culturelles entre la France et le Japon, une explication répétée en boucle par plusieurs maisons d’édition pour justifier ces changements de catégorie. Il est grand temps de se pencher sur cette explication.
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