Heartcath Saint Seiya

Bonjour à tous ! Après 3 épisodes, je pense qu’il est temps de revenir avec toute la bonne foi et l’objectivité qui me caractérisent sur une des séries majeures de l’année, j’ai bien entendu nommé Saint Seiya Omega.

Je suis un fan de Saint Seiya. Cela se saura. Ces 10 dernières années auront vu le grand retour sur les écrans et en manga de la série culte de Masami Kurumada, mais elles auront aussi appris aux amateurs de Saint Seiya à revoir leurs attentes à la baisse, reprenant pour eux cette expression populaire : « Ce n’est pas parce qu’on a touché le fond qu’il est impossible pour Masami Kurumada et Toei Animation de prendre une pelle et de se mettre à creuser. »

Après Inferno, après Inferno II, après Elysion, et après Next Dimension, je peux vous assurer que j’étais vacciné, à tel point que j’ai trouvé le chara design de Saint Seiya Omega absolument magnifique. A condition d’oublier les armures en lycra, faut pas déconner non plus.
Et pourtant, j’avoue que cette suite atteint un niveau de n’importe quoi injustifiable et donne un nouvelle dimension au mot retcon, un synonyme de « je chie sur ta continuité » et de « j’ai le même titre qu’une série connue mais vous allez jouer au jeu des 7 ressemblances plutôt qu’à celui des 7 différences ».
J’en entends déjà qui vont venir essayer de défendre Omega, donc je vais dores et déjà contredire leurs arguments.

¤ Argument n°1 : Il y avait déjà des incohérences entre le manga et l’anime. Oui, mais les responsables de l’anime avaient des excuses. La première, c’est qu’ils n’avaient aucune vision à long-terme de l’histoire puisqu’ils le concevaient en parallèle de la parution du manga ; certains éléments ont pu s’avérer erronés par rapport au manga à posteriori, notamment le fait qu’ils aient prétendu que Cassios se soit suicidé (ils n’imaginaient pas que le mangaka reprendrait ce personnage plus tard). La seconde, liée à la première, c’est que pour ne pas rattraper la publication du manga, ils ont été obligés d’effectuer du remplissage, source d’incohérences. Quant à la troisième excuse, c’était la pression de Bandai, principal sponsor de l’adaptation, qui obligeait à modifier les Clothes – pour les rendre plus faciles à vendre sous forme de figurines – et à ajouter des personnages inédits et inutiles, comme les Steel Saints. Tout ça, ce sont des excuses dont ne peuvent plus profiter les auteurs de Omega : le manga est terminé, il représente une base de travail, et si tu veux écrire une suite tu es obligé de l’utiliser et de respecter son contenu. Malheureusement, pour Omega, les scénaristes semblent bien décidés à ne reprendre que les éléments qui les intéressent, et à passer outre tout le reste.

¤ Argument n°2 : Il y a des incohérences et du n’importe quoi dans le manga. Certes. J’ai tendance à penser que Saint Seiya est devenu un grand manga presque à l’insu de son auteur, lequel a quand même commis quelques boulettes dans son écriture, concernant par exemple le nombre d’enfants de Mitsumasa Kido, l’âge des personnages, quelques soucis dans les flashbacks, des détails quoi… Seulement, il ne faut pas déconner non plus ! Tout Saint Seiya n’est pas qu’une grosse incohérence, la majorité des éléments se tiennent. Donc je vous renvoie au paragraphe précédent : le manga représente une base immuable pour tout produit qui s’en prétendrai la suite.
Et quand bien même il y aurait tant d’incohérences que cela dans le manga, ce n’est pas une raison pour en rajouter dans Omega.

¤ Argument n°3 : Cela se passe plus tard, et beaucoup de choses ont pu se produire. Un argument qui se tient, dans une certaine mesure. Quand vous verrez certains points abordés plus bas dans cette page, cet argument vous fera bien rire. Et puis, si nous prenons Lost Canvas – ce qui est arrivé de mieux à Saint Seiya depuis 10 ans, mais vu le niveau en face ce n’était pas non plus un défi insurmontable – nous nous apercevons que très peu de choses ont changé en 200 ans. Là, Omega se déroule 25 ans après, et cela aurait suffi à chambouler tout l’univers. A moins de trouver une très bonne excuse – j’en doute, c’est du retcon donc « ça a toujours été ainsi » – c’est parfaitement injustifiable.

Tout ceci étant dit, je vais commencer à vous résumer ces 3 premiers épisodes, en prenant soin de m’arrêter à chaque fois que j’aurai l’impression de dire une énormité. Vous m’excuserez donc par avance pour ce texte chaotique.
Souvenez-vous, nous avions quitté Seiya et Saori à poil en train de combattre Appolon. La routine. Ce qui a pu se passer ensuite, nous n’en savons rien et nous n’en saurons certainement jamais rien. Nous retrouvons juste Saori quelques années plus tard – donc à priori, elle a survécu à son combat contre son frère – probablement au Sanctuaire, en train de garder un enfant. L’enfant de qui ? Plusieurs possibilités :
¤ Seiya et Saori : Une thèse largement défendue dans au moins deux des long-métrages réalisés par Shugeyasu Yamauchi, beaucoup moins dans le manga. Difficile d’imaginer une Déesse connue dans la Mythologie comme une pucelle et obsédée par sa « mission » se compromettre avec un de ses Saints, mais pourquoi pas.
¤ Seiya et Miho : Elle n’aurait pas dit non.
¤ Seiya et Shaina : Elle n’aurait pas dit non. Lui, c’est moins sûr.
¤ Seiya et June : Qui ça ?
¤ Seiya et Pandore : Elle est morte !
¤ Seiya et la mère de Hyoga : Déjà prise par Hyoga. Et elle est morte aussi.
¤ Seiya et Marine : D’accord, à condition de ne pas enlever son masque.
¤ Seiya et Seika : C’est sa sœur, bande de dégueulasses !
¤ Seiya et Shun : Déjà fait dans un bon millier de dôjinshi depuis les années 80, et apparemment Shun prend la pilule.
A vous de faire votre choix, les scénaristes de Omega ont probablement joué la facilité avec la première option.

Nous disions donc : Saori garde un gamin, lorsque Mars attaque. Notons au passage que le boss de fin nous est bien présenté comme Mars, divinité Romaine, et non comme Arès, divinité Grec. Aucun problème pour moi, j’adore Asgard donc l’arrivée d’autres mythologies ne me dérange pas. Là, nous notons que Mars est symbolisé par la planète éponyme.
Seiya débarque en Sagittarius, s’en suit un affrontement, explosion, générique – très bon au demeurant – et nous nous retrouvons avec une ellipse temporelle. Le gamin protégé par Seiya, Kôga, subit un entrainement particulièrement sec dispensé par Ophichius no Shaina. Il n’est pas très assidu, mais naturellement très fort.
Ce-dernier point pose déjà question. Hormis les divinités, aucun personnage de Saint Seiya n’est naturellement puissant, pas même Phoenix no Ikki et Andromeda no Shun, pourtant présentés comme disposant d’un cosmos immense : ils ont acquis leur force grâce à un entrainement intensif, durant lequel ils ont vécu l’enfer. Saint Seiya Omega serait un anime prônant le talent naturel plus que l’esprit de sacrifice et l’égalité à travers l’entrainement ? Cela remet sérieusement en cause la composante nekketsu présente dans la série d’origine, indissociable de celle-ci.

Sur l’île où il s’entraine, hormis Shaina et lui, ne se trouvent que deux autres personnes : la douce Saori, et son majordome un peu tyrannique mais sympa Tatsumi. Kôga en pince pour Saori, mais elle n’a pas l’air en grande forme. Avec elle, il discute de ses problèmes, et surtout des trois thèmes qu’il ne peut pas aborder avec Shaina sous peine de se faire satelliser : « pourquoi je m’entraine ? », « de toute façon Athéna n’existe pas », et « Seiya aurait mieux fait de se casser une jambe au lieu de me sauver quand j’étais bébé de toute façon on vit dans un monde de merde et je vous déteste ». Et oui, en 25 ans, les adolescents sont devenus des emos.
Évidemment, à ce moment-là, Mars attaque, Shaina essaye de s’interposer et perd son masque (running gag), Saori est Athéna, le cristal qu’elle portait autour du coup était la Pegasus Cloth, Kôga revêt la Pegasus Cloth, il affronte Mars, il se loupe, un Mars et ça repart avec Saori. Fin du premier épisode.

Les dernières minutes ont donc été riches en grand n’importe quoi. Je ne sais même pas par où commencer. Bon, je vais faire dans la facilité : le fait qu’il récupère la Pegasus Cloth. Nous le savions, OK, pas de suspens, sauf que d’habitude, pour devenir Saint, il faut subir mille morts lors d’un entrainement de malade – en bonne dominatrice, Shaina était donc l’instructrice rêvée pour cette mission – puis réussir une épreuve réputée impossible. Tandis que Kôga, non seulement il prenait ses petites séances de torture avec Shaina plutôt à la légère – pourquoi s’en faire, il est « puissant de naissance » ? – mais en plus, il n’a même pas eu à se forcer pour gagner sa Cloth. Sur le coup, je me dis qu’il peut y avoir une explication derrière l’absence d’épreuve : dans Saint Seiya, Sagittarius no Aiolos prête sa Gold Cloth à Seiya l’espace d’un instant, sans que cela ne fasse de lui un Gold Saint pour autant ; nous pourrions donc imaginer que, de la même façon, l’esprit de Seiya concède sa Cloth à Kôga le temps de protéger Saori. Une théorie malheureusement mise à mal dès le second épisode, où notre héros nous prouve pouvoir désormais revêtir la Pegasus Cloth à loisir.

Mais le gros problème reste le cristal. C’est quoi cette merde ? Non seulement, plus besoin de Pandora Box pour transporter sa Cloth, mais en plus, maintenant, le cristal est incrusté dans la Cloth ? Cela fait de gros changements en 25 ans !
Je passe sur le cristal dans la Cloth, injustifiable et inutile, pour m’intéresser à la disparition des Pandora Boxes au profit des cristaux, aspect confirmé dès l’épisode 2. Elles n’étaient pas là pour faire joli, elles possédaient une signification précise, évoquée par Aquila no Marine dès le premier tome du manga de Masami Kurumada : comme avec la Boite de Pandore de la Mythologie, le possesseur d’une Pandora Box ignore s’il trouvera dedans l’espoir ou tous les maux du monde. Ouvrir sa Pandora Box pour revêtir sa Cloth possède donc une portée symbolique.
Là, nous sommes tout de même plus proches de Princesse Starla et les Joyaux Magiques. Mais c’est assez logique de la part de Toei Animation : leur nouvelle spécialité, ce sont les Magical Girls, et le pendentif permet à la fois de vendre de nouveaux produits dérivés et de cacher qu’un personnage soit un Saint avant qu’il ne se transforme ; parce que, c’est sûr, avec une Pandora Box sur le dos, c’est moins discret.

Passons maintenant au second épisode. Kôga quitte son île pour retrouver Saori. Il n’a pas fait deux mètres sur la terre ferme qu’il tombe, comme par hasard, sur le nouveau Leo Minor no Saint en lieu et place de Ban : Sôma. Ironie de l’histoire, tandis que Ban doit avoir deux lignes de textes en 28 volumes, dont la première au tome 10, Sôma est un moulin à paroles. Ce n’est pas la seule différence. Car c’est le moment de s’amuser en parlant des Clothes !

Comment vous le savez tous, il existe une hiérarchie dans les Clothes : Bronze (les plus faibles), Silver, et Gold (les plus puissantes). Cette hiérarchisation a plusieurs conséquences sur les Clothes : résistance, puissance, températures limites, et enfin pouvoir couvrant, c’est-à-dire la surface du corps qui sera effectivement protégée par la Cloth.
Comme les premières Clothes imaginées par Masami Kurumada étaient particulièrement moches et invendables en l’état par Bandai, leur forme avait été revue et corrigée pour l’anime, tant et si bien que leur V1 contredisait pour certaines le principe de hiérarchie concernant ce pouvoir couvrant ; c’était particulièrement vraie pour l’Andromeda Cloth. Ensuite, comme ses assistants se sont occupé des Clothes, l’aspect des 5 principales s’est amélioré dans le manga, et l’anime a pu suivre. Néanmoins, même dans le manga, leur pouvoir couvrant a augmenté au fil des sagas ; mais là, il existe une logique : toutes leurs caractéristiques ont subi une amélioration, grâce d’abord au sang des Gold Saints puis grâce à celui d’Athéna (sachant qu’une Cloth a besoin de sang pour se régénérer).

Concrètement, voilà ce que cela donne pour une des deux Clothes possédant le plus de versions dans le manga (sans compter la Kamui).
¤ V1 :

¤ V2 (première réparation de Mû après avoir reçu le sang de Shiryu) :

¤ V3 (seconde réparation de Mû sans ajout de sang):

¤ V4 (troisième réparation de Mû après avoir reçu le sang de Aiolia) :

¤ V5 (sans réparation de Mû après avoir reçu le sang d’Athéna) :

Vous remarquerez une augmentation de la quantité de métal employé. Les changements les plus importants survenant, comme de bien entendu, grâce au sang d’Athéna.

Prenons maintenant une Cloth qui n’a subi aucune amélioration dans la série. Au hasard, le Leo Minor.

Bronze Cloth typique, disposant de peu d’éléments : casque, épaulettes, avant-bras, plastron limité au cœur, ceinture, genouillères, protèges-chevilles mais pas de chaussures ni de jambières.

Comparons-là avec sa version de Saint Seiya Omega, soit 25 ans plus tard.

Graphiquement, c’est plus joli (même si cela ressemble plus à du lycra qu’à du métal). Sauf que ça, c’est la Leo Cloth peinte en orange, je ne vois pas d’autre explication pour un changement aussi radical. Cela n’a plus rien d’une Bronze Cloth, et il s’avèrera rapidement dans Saint Seiya Omega qu’il en ira de même pour absolument toutes les autres Clothes de cette classe. Plus couvrant, c’est une burqa ; je n’ose pas imaginer les nouvelles Gold Clothes.
Et je passe sur les éléments en cristal (le cristal n’étant pas du bronze comme son nom l’indique fort bien).

Les particularités de Sôma ne s’arrêtent pas là. En effet, il se montre capable de maitriser le feu. Tout comme Centaurus no Babel. Sauf que d’après lui, chaque Saint est lié à un élément. C’est nouveau, ça vient de sortir. A la rigueur, Draco no Shiryu avait une affinité pour l’eau et montrait pouvoir la contrôler à un certain degré. Cygnus no Hyoga et Aquarius no Camus manipulaient le froid, qui n’est pas un élément. Non, dans Saint Seiya Omega, tous les Saints possèdent un élément à la base de leurs attaques : le feu, l’eau, l’air, la terre, les ténèbres, et la lumière. Les Saints nouvelle génération seraient donc des Pokemon ? Et quand un Saint arrive à maitriser tous les éléments, il devient l’Avatar ?
Après ces explications, un sbire de Mars déboule, il y a un combat, mais j’étais trop anesthésié par le coup des éléments pour vraiment me concentrer sur la suite. J’ai néanmoins une théorie sur ces nouveaux pouvoirs : en réalité, ils correspondent… * roulement de tambours * … au 9ème Sens ! Celui qui surpasse le 6ème, le 7ème, et même le 8ème Sens, qui pourtant surpassait déjà tous les autres !
Au passage, j’ai tout de même noté qu’il faut arrêter de confier des élèves à Shaina. Certes, elle a du charisme, mais ses enseignements sont lacunaires, ce qui ne fait pas les affaires de ses disciples. Cassios, elle avait carrément omis de lui parler du cosmos, pour le résultat que nous savons face à Seiya. Avec Kôga, elle essaye de corriger le tir, mais cette fois, elle oublie complètement cette histoire d’éléments… Il faudrait mettre en vigueur des inspecteurs dans le système scolaire des Saints.

Vous pensez qu’il est impossible de tomber plus bas ? Détrompez-vous avec le 3ème épisode.
Pour Sôma, pas de doute : Athéna n’a jamais quitté le Sanctuaire. Comme il vient de tomber sur un Saint qui apparemment ne connait rien à la vie – Kôga, qui n’est effectivement pas plus une flèche que pouvait l’être Seiya – il entreprend de tout lui expliquer, et de le ramener à l’école des Bronze Saints…
Bizarrement, là, j’ai l’impression d’avoir dit une énormité. Pas grave, j’y reviendrai plus tard.
Pour entrer, il faut passer un examen en affrontant une élève : Aquila no Yuna. Il va sans dire que si elle se trouve dans un lieu réservé aux Bronze Saints, c’est que l’Aquila Cloth est une Bronze Cloth ? Du tout : dans Saint Seiya, l’Aquila Cloth était bien une des 24 Silver Clothes.
Kôga se prend une dérouillée, il se transforme par le pouvoir du Cristal d’Argent de Bronze, et là Geki-sensei débarque pour arrêter le duel et accepter l’arrivée de Kôga à l’école.
Geki-sensei !? Mais de quoi peut-il bien être professeur !? De second couteau ? De branlée ? D’émasculation d’ours ? Grâce au corps enseignant de cette école, les élèves peuvent assister aux cours de « je sers à rien » par Ichi-sensei, de « j’aurais dû être le héros parce que j’ai la tête du rival dans Ring ni Kakero mais j’ai été envoyé à l’hôpital par une tapette dès le début du manga » par Jabu-sensei, de « technique d’invisibilité ninja » par Ban-sensei, et d’« entrée fracassante suivie d’une défaite humiliante » par Nachi-sensei ?

Kôga entre dans l’école – la vache, j’ai du mal à m’y faire – une école qui ressemble à toutes les écoles japonaises, avec ses uniformes, ses salles de classe, ses longs couloirs, sa statue d’Athéna, et ses collégiennes masquées. Notre héros demande à Sôma pourquoi ils sont aussi peu nombreux dans l’établissement, et celui-ci de répondre que les autres Bronze Saints sont rentrés chez eux pour les vacances (Golden Week ?).
STOP !!! Là, je n’en peux plus. Les Saints sont traditionnellement présentés comme des individus sans famille et sans attaches hormis au sein de la Chevalerie. Ils ont subi des entrainements de dingue qui demandent une volonté de fer et de vouloir atteindre des objectifs précis, ils ont passé une épreuve qui pour beaucoup signifiera la mort pour gagner le droit de porter le titre de Saint et une Cloth… Et une fois cet enfer terminé, ils vont dans une école à la con où ils s’amusent comme des collégiens !? What the fuck am I watching ?!

Et le pire dans cette histoire pathétique, c’est que je suis à ce point curieux de voir quelles nouvelles aberrations issues de cerveaux malades Toei Animation va bien pouvoir nous sortir, que je vais continuer à regarder. Pour l’instant, Saint Seiya Omega, c’est Pretty Cure avec des mecs, sans mascotte – mais je ne désespère pas, ça va venir – et de la Mythologie en toile de fond. Rien à voir avec une série appelée Saint Seiya apparue dans les années 80, sinon le titre. Heureusement, comme nous retrouvons quelques noms de Heartcatch Precure au générique, nous pourrions avoir de bonnes scènes de combat. Pour le reste, mieux vaudra en rire, plutôt que d’en pleurer.

Pour un meilleur rendu visuel, les images de cet article n’ont pas été tirées de Saint Seiya Omega mais d’un anime dont Shingo Araki fût directeur de l’animation et chara designer. Merci de votre compréhension.

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20 commentaires pour Heartcath Saint Seiya

  1. Rhyvia dit :

    Faudra que tu fasses attention, je sais plus exactement où, mais à un moment dans cet article j’ai lu de la mauvaise foi.

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  2. NiKi dit :

    bon et sinon t’as fini d’enculer des mouches?

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  3. Patchouli dit :

    « Rien à voir avec une série appelée Saint Seiya apparue dans les années 80, sinon le titre. » et le concept d’armures, d’Athena à protéger, de combat qui font brûler le cosmos.

    C’était juste ça qu’ils voulaient récupérer et c’est ce qu’ils ont fait.
    Il t’a fallu 10 000 mots pour t’en rendre compte ?

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  4. Aer dit :

    C’est ce qu’on appelle un spin-off, et pas une suite.

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  5. Soren dit :

    Ergoter sur la périphérie pour conclure que c’est de la merde, on est bien chez Gemini. Dans un an ce sera le discours inverse, comme pour Eureka 7.
    Btw le héros fort naturellement tu l’as dans Lost Canvas alias « ce qui est arrivé de mieux à Saint Seiya en 10 ans ».

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  6. Gemini dit :

    Je m’attendais à des arguments fallacieux mais pas à des attaques gratuites accompagnées de pas d’arguments du tout ^^’

    Quant à Omega, Toei Animation le présente bien comme une suite, non comme un spin-off. Mais ce n’est pas assumé 😉

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  7. Kabu dit :

    Pourquoi se prendre ainsi la tête sur Omega alors qu’il est tellement plus simple de se ranger à cet avis :

    Bah saint seya, si t’as plus de 10 ans normalement, tu trouves ça pourrave, ça veut rien dire, c’est moche, c’est une usine à jouet en fait. On a essayé de nous feinter par deux fois avec G et Lost canvas, genre: ca y est! des saint seya avec des graphismes et un scénar. Mais en fait c’est un mensonge, un complot du fbi pour cachet la vérité: Saint seya, c’est un manga amateur, écrit par un mec qui a deux mains gauches, et qui est né sans lobe pré-frontal.

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  8. Amo dit :

    « Certes. J’ai tendance à penser que Saint Seiya est devenu un grand manga presque à l’insu de son auteur, lequel a quand même commis quelques boulettes dans son écriture, »

    En fait il a tout loupé sauf le Sanctuaire. Il peut remercier la Toei d’avoir réussi à rendre presque intéressant le reste (et avoir écrit le second meilleur arc de la saga et l’autre seul potable, c’est à dire Asgard.)

    C’est pour ça qu’Omega c’est bien: ils en ont rien à foutre de Kurumada. ET C’EST TANT MIEUX.

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  9. neokenji dit :

    Mouais.

    M’enfin, je cherche encore à comprendre pourquoi dans notre 3ème épisode de SS Omega,notre chevalier de la Dorade nous balance une attaque nommée Swordfish Cutter. N’y avait-il pas dans la 1ère série un chevalier d’acier qui était justement du signe de l’espadon ?

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  10. inico dit :

    Ok, donc Saint Seiya Omega, c’est pas comme l’original, donc c’est pas bien.
    Et si on oublie l’oeuvre originale ?
    Bon, effectivement, ils auraient alors pu changer le titre ^^.

    J’ai du voir la série quand j’avais 8-9 ans, j’ai adoré (forcément aurais-je envie de dire).
    Depuis, j’ai uniquement vu Lost Canvas, qui ne m’avait que moyennement emballé.
    Je trouve pour l’instant Omega plus agréable à suivre, plus « facile ». Rien à cirer de toutes les références auxquelles je ne comprends rien – un peu comme la moitié de ton billet d’ailleurs, l’autre étant très drôle.

    Bref Omega ne s’avère en rien bouleversant, mais s’annonce au moins divertissant (et plutôt gamin, mais que de grands enfants parmi nous).

    Pour l’instant, Saint Seiya Omega, c’est Pretty Cure avec des mecs, sans mascotte – mais je ne désespère pas, ça va venir – et de la Mythologie en toile de fond.

    Plutôt pas mal comme programme 🙂

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  11. RedFlame dit :

    J’adore Saint Seiya, et c’est donc avec curiosité que j’ai commencé à regarder Omega. Personnellement,je trouve qu’il y a à boire et à manger là-dedans,on a un joli copier-coller d’Harry Potter(merci StateAlchemist),d’anciens persos bien exploités(Geki est bien employé,retrouver un perso principal dès le début aurait changé les nouveaux en faire-valoir) et des nouveaux bien trouvé(le chevalier du Compas(entre autres),fallait oser).Pour l’histoire de la Dorade,les Steel Saints furent crées par la Fondation Graad,et n’ont pas de place dans l’ordre traditionel des chevaliers d’Athéna,c’est pourquoi le chevalier de la Dorade est tout à fait à sa place dans la série,sans être un chevalier d’acier. L’histoire du masque de Yuna(Ép.4)est une bonne idée,qui n’avait pas été exploitée dans la première série,mais qui aurait mérité un certain traitement.Les combats,pour ce que j’en ai vu,sont assez dynamiques et pour les histoires des médaillons,j’ai une idée un peu borderline,qui ne me convainc pas tout à fait moi-même mais qui vaux ce qu’elle vaux.Quant on voit l’état des armures après la dernière guerre sainte,et plus personne pour les réparer,qui sait si Athéna(ou une autre Divinité)n’en a pas fait une refonte radicale avant de les renvoyer sur Terre.

    Passons aux trucs qui fâchent pour ma part.L’École des chevaliers aurait eût de la gueule grâce:
    -au salut devant la statue d’Athéna
    -aux anciens chevaliers devenus instructeurs(Peu importe son rôle minimale avant,Geki est un Saint,il a suivi un entraînement de malade pour avoir l’armure et à malgré des revers,eût l’occasion de s’illustrer avec les autres bronzes secondaires,dans une moindre mesure,mais quand même)
    -aux tournois et duels divers.

    Néanmoins,là où ça tourne en eau de boudin,et c’est là que je rejoins(en parti)l’avis in/digné/surgé de Gemini,c’est pour:

    -Plus de clothes totems,hors c’est un des grands symboles de la saga et une source d’éblouissement pour les gamins comme moi ou ceux qu’ils sont devenus plus tard face aux Surplis,aux v3 et autres Armures Divines.Le nouveau système fait bien original,mais là,c’est plus Saint Seiya,c’est Shurato/Sailor Moon(des mangas pas mauvais,mais bon).
    -Un système éducatif bancal;la Palestre,ça faisait cool sur le papier,mais comment c’est fait ça tient pas la route,des vacances?Des filles avec des masques mais habillées comme des écolières japonaises?Et surtout,pourquoi ont-ils une cloth AVANT d’apprendre à se battre? Vous donneriez une voiture à quelqu’un qui n’a jamais touché un volant?Une arme à un joueur de call of duty? La cloth ça devrait être la récompense,comme au début de la première série.Là,ça tue l’esprit de compétition et du coup l’objectif du Saint Fight.Pourquoi donner une armure à quelqu’un en ayant déjà une?Et surtout,vu que tout le monde(ou presque)connaît l’histoire du groupe de Seiya,les chevaliers d’argent doivent être plus un moyen de se taper des barres après les cours…

    Sinon,quand on prend cela plus pour une fan-fiction,ça passe après tout.

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  12. Crio-S dit :

    En gros, comme je m’en doutais, pour faire simple, c’est de la merde.

    A part la série originale et Lost Canvas, tout le reste me dégoute concernant SS.

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  13. Fuyuko-san dit :

    et encore, je regardais des épisode d’oméga et VOSTFR et j’ai perdu fois en l’humanité…
    Ils on donné l’armure du bélier a Kiki encore la ça va, mais pour les autres golds cloth ils les ont donnée a n’importe qui…
    Et puis le poisson de cet génération es tout sauf un saint, plutôt un spectre d’Hades…

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  14. himesama dit :

    Saint seiya omega aurait pu déjà être plus intéressante comme série si elle avait été plus cohérente et moins enfantine, déjà les design enlève tout virilité ou sensualité au personnage, les héros ne se battent plus à sang pour obtenir leur amures, ceux qui ait la base du da, tout est maché, ils vont à l école comme des ados normaux, donc comment peut ils devenir chevalier sans savoir ce qu’est vivre durement, et avoir la volont » de gagné pour survivre ceux qui donne une cohérence à seiya et les autres, tandis que koga gaté aurait d’un coup la foi de mener un combat aussi difficile?les relations des personnages sont aussi peu développer saori/seiya apres tout ceux qu’ils ont vécu sont trés froid je trouve, enfin c’est dommage même si la seconde saison est un peu plus intéressante de transformer des persos de saint seiya en persos de pokémon, même la fin de sailormoon est plus violentes!

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  15. Grande Ourse dit :

    Vraiment… pourquoi vous vous acharné tous à vouloir ridiculisé les dérivé de Saint Seiya?! Oui il y a la série principale avec le manga. Mais ce sont tous des dérive comme ça se fait dans beaucoup de séries! (Je pouvait vous donnez des exemples!)

    Donc arrêtez! Vous êtes peut être jaloux de ne PS tenir la place du directeur de ces animes! C est ça peut être?!

    Et arrêté de brisé les rêves de ceux qui y croit!

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  16. Grande Ourse dit :

    Et puis faut pas mettre des images qui ne sont pas tiré de la série dont tu parle!

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  17. Grande Ourse dit :

    Et avant de dire des choses comme sa, on regarde la série en entier! =}

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  18. Grande Ourse dit :

    Et Shun est un mec alors la relation Seiya Shun, TU OUBLIE!

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