L’inévitable article sur Mon Petit Poney

Lors de la dernière Japan Expo, vous avez dû remarquer de nombreux cosplays et t-shirts aux couleurs de My Little Pony : Friendship is Magic. Et même sans aller jusque-là, difficile de passer à côté des myriades de fanart et de vidéos parodiques inondant la toile. Un phénomène qui, je suppose, doit commencer à sérieusement saouler ceux qui ne connaissent pas la série.
Étant moi-même un spectateur assidu, je vais ici tenter de répondre à deux questions : qu’est-ce que MLP:FiM, et pourquoi ça marche ?

My Little Pony : Friendship is Magic est une série créée par Lauren Faust (scénariste et réalisatrice sur Les Super Nanas) ; sa diffusion a commencé aux USA en Octobre 2010, et elle compte à l’heure actuelle 63 épisodes et un film d’animation. Comme souvent avec l’animation occidentale, il s’agit d’un travail de commande de la société Hasbro, propriétaire de la licence My Little Pony, et qui souhaitait promouvoir par son biais une nouvelle génération de jouets. A noter que Lauren Faust s’est désengagé progressivement du projet, dont elle ne fait plus partie à l’heure actuelle, pour pouvoir travailler sur Super Best Friends Forever et Wander Over Yonder.
La série raconte l’histoire de Twilight Sparkle, une licorne étudiant la magie et vivant à Ponyville, entourée de ses amies. Chaque saison commence par un double épisode les mettant face à une menace, tandis que la suite se concentre sur leur vie quotidienne ; chaque histoire se fermant sur une leçon de vie prenant la forme d’une lettre adressée à la Princesse Celestia.

J’estime que le succès de ce DA est à mettre sur le compte de plusieurs éléments, et je vais commencer par les personnages.
Le premier que nous rencontrons est Twilight Sparkle, une licorne qui au début éprouve des difficultés à se faire des amies, et préfère rester chez elle avec un livre plutôt que jouer dehors. Elle possède un côté « nerd » qui ne se retrouve pas chez la plupart des héroïnes de DA, beaucoup plus lisses et superficielles ; mais cela implique qu’il sera probablement plus facile pour un adolescent inadapté que pour une petite fille de s’identifier à elle.
La série possède au total six personnages principaux : Twilight Sparkle, Rarity, Rainbow Dash, Fluttershy, Applejack, et Pinkie Pie. De prime abord, elles semblent toutes correspondre à un stéréotype : Twilight Sparkle serait l’intellectuelle du groupe, Rarity la diva, Rainbow Dash la sportive, Fluttershy la timide, Applejack la campagnarde, et Pinkie Pie la comique de service. En réalité, nous allons découvrir au fil des épisodes des personnalités beaucoup plus complexes. Prenons Fluttershy : elle passe pour une gentille cruche qui a du mal à se faire respecter, mais elle sait aussi sévir, et même partir dans des colères monstrueuses. Un épisode qui montre bien qu’elle n’est pas aussi douce et naïve qu’il n’y parait serait « Keep Calm and Flutter On » : dans celui-ci, elle est chargée de prendre en main un monstre magicien, qui va s’amuser à la faire tourner en bourrique sous le regard consterné de ses amies, qui vont essayer de la mettre en garde contre ses véritables intentions ; ce à quoi elle finit par leur répondre en substance : « Vous me croyez naïve à ce point ? Bien sûr que je sais qu’il se moque de moi, mais je dois lui montrer que quoi qu’il arrive, il est possible de se faire confiance. »

Parmi les héroïnes, mes préférées sont sans nul doute Twilight et Pinkie. Je me reconnais aisément dans le côté légèrement asociale de la première, mais aussi dans son esprit scientifique et cartésien ; et, comme elle, j’aime quand tout est bien organisé, perdant facilement pied quand tout ne se déroule pas exactement comme je l’avais prévu. De plus, son tempérament peut la rendre extrêmement drôle, comme dans l’épisode « Lesson Zero », où elle se montre pour le moins préoccupante.
Pinkie Pie, c’est tout l’inverse. Au début, je pensais que le personnage allait me taper sur les nerfs, en raison de sa couleur vive, de son hyper-activité, et de sa voix aiguë. Perdu : non seulement est-elle hilarante, mais surtout totalement imprévisible. Disons qu’elle suit une logique bien à elle, mais que celle-ci est hermétique pour le commun des mortels. Elle possède des dons incompréhensibles qui rendent Twilight complètement chèvre, et sa bonne humeur pathologique s’avère finalement contagieuse. C’est aussi un personnage profondément « toonesque », comme elle le montre lors d’une course-poursuite avec Rainbow Dash, rappelant les joutes entre Pénélope et Pépé le Putois, dans l’épisode « Griffon the Brush Off ». Honnêtement, elle a aussi un côté inquiétant.

La série propose en outre de nombreux personnages secondaires, plus ou moins mémorables.
Dans un épisode, des spectateurs ont repéré une figurante que ses créateurs ont sans doute imaginée comme un gag, et souffrant d’un très léger strabisme. Ils lui ont donné un nom – Derpy Hooves – et c’est devenu un phénomène ; à tel point qu’elle finit par devenir un personnage récurrent dans la série, avec sa propre voix. Malheureusement, certaines de ses apparitions ont été censurées dans l’édition DVD, Derpy étant jugée insultante pour les handicapés…
Parmi les Bronies et les Pegasisters (les fans masculins et féminins de la série), beaucoup considèrent la Princesse Celestia comme une manipulatrice sadique, avec un talent certain pour envenimer les situations, ou disparaitre mystérieusement dès qu’il y a un problème urgent à régler (dont Twilight finit par hériter). Toujours avec un air détaché et innocent. Exemple concret : elle sait que Twilight a cinq amies proches, mais elle ne lui donne que deux tickets pour le plus grand gala annuel d’Equestria, auquel tout poney rêve d’assister ; ce qui évidemment provoque son lot de tensions. Une fois, cela peut passer pour de l’étourderie. Répétez l’opération, et cela devient de la malveillance.
A titre personnel, mon personnage secondaire favori serait Zecora, le zèbre. Magicienne bien qu’elle ne soit pas une licorne, elle est spécialisée dans les potions et les herbes ; effrayante au premier abord, elle se révèle comme une personne sage et toujours d’excellent conseil. Je l’apprécie car sa première apparition donna lieu à un des meilleurs épisodes de la première saison – « Bridle Gossip » – et parce que sa façon de parler en vers lui donne un style unique.

Nous sommes d’accord qu’une bonne série se doit de posséder de bons protagonistes, et de ce point de vue, MLP:FiM a du répondant comme vous pouvez le constater. A vrai dire, chacun devrait pouvoir trouver son bonheur parmi les six héroïnes ou les nombreux personnages récurrents, selon sa propre sensibilité. Fluttershy et Rainbow Dash disposent d’importantes communautés de fans, dont je ne fais pas partie. Seule Rarity semble un peu boudée par le public, même si elle incarne l’esprit de générosité au sein du groupe.
L’attachement que nous pouvons ressentir pour eux vient sans doute aussi, en grande partie, du doublage américain d’origine. Ils disposent tous d’un timbre aisément identifiable qui leur donne un surplus de personnalité non négligeable. Parmi les comédiens, j’ai beaucoup aimé la prestation de John de Lancie (Q dans Star Trek) sur Discord, réussissant à le rendre encore plus fou et imprévisible qu’il ne l’est déjà.
Il ne faut surtout pas négliger le côté purement technique de la série. Le doublage est une réussite, tout comme l’animation, même si le flash ne sera peut-être pas au goût de tous les spectateurs. La série est très colorée sans pour autant agresser l’œil – disons que c’est harmonieux, un adjectif qui colle bien à ce DA – et le jeu de mimiques associé à chaque protagoniste un puissant vecteur d’humour, et même d’émotion. La série est globalement bien écrite, et ses morales loin d’être naïves ; c’est d’ailleurs une autre raison de son succès : comme les auteurs n’ont pas pris leur public cible – les petites filles – pour des idiotes, ils ont apporté à leurs histoires une profondeur qui, finalement, aura aussi réussi à toucher un public adulte. Les valeurs propagées sont quant à elles universelles, même si je sais que ce n’est pas forcément l’aspect de la série auquel j’attache le plus d’importance.

Il y a un détail à ne pas oublier : même si ce dessin-animé se destine d’abord au jeune public, il n’en demeure pas moins que ses auteurs sont des adultes, avec des goûts d’adulte. L’ajout parmi la foule d’un personnage gag comme Derpy le montre bien, même si je doute qu’ils s’attendaient à un tel phénomène autour d’elle. En fait, c’est certainement le succès de la série elle-même auprès des adultes qui a dû les surprendre. Mais cela les a aussi autorisé à se lâcher, et dès lors, ils n’ont pas hésité à insérer quelques références plus « geek », comme des versions poney des acteurs de The Big Lebowski lors d’une scène au bowling, ou encore une reprise au plan près de la séquence finale de A New Hope.
La communauté autour de la série a sans doute elle-aussi joué dans ce succès. Déjà, parce qu’elle est très active et créatrive, donnant naissance à des montagnes d’illustrations, de BD, de personnages inédits, de vidéos parodiques, de détournements, etc… Dans le lot, nous trouvons nombre de petites merveilles, qui font désormais parti de l’identité même de MLP:FiM. Cela a aussi facilité le partage des meilleurs extraits, qui ont pu ensuite donné envie à un nouveau public de tenter l’expérience. Surtout, l’existence de ce groupe a permis à de nombreux spectateurs d’assumer l’intérêt qu’ils pouvaient porter à la série, alors que celle-ci semble réservée aux petites filles ; sans cela, les Bronies et les Pegasisters seraient restés isolés, chacun dans leur coin et n’osant rien révéler à ce sujet, comme ce fût le cas au début des années 90 avec Sailor Moon.
Enfin, je suppose que certains ont été séduits par la communauté elle-même plus que par MLP:FiM, car réputée pour son ouverture d’esprit et sa tolérance. Cela ne me parait pas inenvisageable. Le regard des autres peut être harassant, spécialement pour des adultes adeptes d’une série aussi profondément associée à l’enfance et à la féminité ; d’où le besoin pour certains de former un groupe soudé.

Personnellement, j’ai découvert ce dessin-animé alors que 5 ou 6 épisodes avaient déjà été diffusés. C’est l’ami Ialda qui m’en a parlé, et me l’a vendu en mettant l’accent sur les précédents travaux de Lauren Faust ; dans la mesure où j’aime beaucoup Les Super Nanas, il m’a aisément convaincu. J’ai rapidement été séduit par son ambiance bon enfant, son humour, mais aussi sa qualité d’écriture et de réalisation. Je l’ai brièvement mentionné tantôt à propos de Pinkie Pie, mais cette série bénéficie d’une importante influence des Looney Tunes, avec beaucoup de gags visuels et de délires proches de ceux des anciens cartoons. Forcément, c’est quelque chose qui me parle. Et plus nous avançons dans les épisodes, plus nous découvrons des personnages foncièrement attachants.
Je n’en ai pas encore parlé, mais MLP:FiM bénéficie en outre de nombreuses chansons plus ou moins entrainantes et mémorables, ce qui n’est pas sans rappeler les grands classiques de Walt Disney. J’ai l’impression que les auteurs de la série ont réunis tout ce qu’ils appréciaient dans les dessin-animés de leur enfance, puis ont mélangé pour obtenir la série telle que nous la connaissons aujourd’hui.
Plus anecdotique, il y a aussi pas mal de jeux de mots, notamment autour des noms signifiant « poney », « pouliche », « jument »,… en Anglais. Nous nous retrouvons avec des « somepony » / « everypony », et des villes comme « Mane-Hattan ». Du détail, vous disais-je, mais qui apporte une identité supplémentaire à l’univers et qui, personnellement, me fait rire.
Quant à assumer, mes goûts ont toujours été considérés par mon entourage comme bizarres ; j’apprécie Sailor Moon, Les Super Nanas, et les shôjo manga, donc pour moi, cela fait longtemps que la question ne se pose plus. Je sais qui je suis, et aimer des œuvres à priori destinées aux filles ne remet absolument pas en cause cela. Et j’avoue que c’est finalement assez drôle de discuter avec d’autres spectateurs en face de personnes qui ne la connaissent pas, et se limitent à des préjugés en se basant sur son seul nom ; cela crée des situations surréalistes qui m’amusent énormément.

Voilà, My Little Pony : Friendship is Magic c’est tout ça et bien plus encore. J’espère que cela vous a donné envie d’y jeter un coup d’œil si ce n’est déjà fait. J’ai parfois l’impression que les amateurs de cette série ne cherchent pas réellement à expliquer ce qui leur plait à l’intérieur, et que cette communauté a tendance à repousser les spectateurs potentiels avant même qu’ils ne tentent le coup ; cet article vise donc à expliquer ce que j’aime dans ce titre, sans forcément recourir au délire qui l’entoure. D’ailleurs, hormis le montage montrant les similitudes avec Star Wars, et la bande-annonce ci-dessous, toutes les vidéos sur cette page sont directement tirées de la série.
Là, j’attends impatiemment la diffusion de la quatrième saison, ainsi qu’une copie du film à défaut d’une sortie française. Le film en question, Equestria Girls, part dans une direction totalement inattendue, mais je suis curieux de voir le résultat.

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4 commentaires pour L’inévitable article sur Mon Petit Poney

  1. Xanatos dit :

    Voici une présentation très réussie et une excellente critique de My Little Pony Friendship is Magic Gemini ! 🙂

    Je te suis extrêmement reconnaissant ainsi qu’envers Ialda de m’avoir donné envie de découvrir cette merveilleuse série animée.
    Elle fut pour moi une révélation et une divine surprise.
    Pourtant au début, j’y suis allé à reculons à cause des anciennes séries de la franchise, toutefois, le fait que Lauren Faust ait travaillé dessus (j’aime moi aussi beaucoup les Super Nanas) et votre engouement pour cette série m’ont convaincu de franchir le pas.
    Je ne le regrette pour rien au monde, My Little Pony Friendship is Magic étant devenu l’une de mes séries animées favorites. Le character design est beau et très expressif (nos ponettes ont des expressions hilarantes et/ou irrésistibles), l’animation est d’excellente qualité et très fluide (cette œuvre ainsi que Wakfu ont fait jeter à la poubelle mes a prioris négatifs sur l’animation flash), les scénarios sont variés et bien ficelés, les musiques sont entraînantes et les chansons sont magnifiques…

    Et puis évidemment, l ‘un des atouts majeurs de MLPFIM, c’est son humour qui touche plusieurs domaines. Il y a bien sûr les gags cartoon qui sont franchement désopilants, les jeux de mots cocasses, les quiproquos…

    Un des éléments qui font le sel de la série sont les relations entre les héroïnes: elles ont chacune une personnalité bien définie et les interactions entre elles donnent lieu souvent à des situations hilarantes ou bien à des moments incroyablement touchants et émouvants. L’une des plus grandes forces du show, ce sont aussi ses intrigues: même si elles ont une structure classique, elles évitent avec maestria les clichés du genre.

    Par exemple Twilight étudie dans un livre ce qu’il faut faire ou ne pas faire dans une course d’endurances: cela lui a permis le jour J de battre Applejack et Rainbow Dash durant la course (elles étaient trop occupées à se mettre des bâtons dans les roues) mais elle ne l’a pas gagné pour autant vu qu’elle a fini cinquième. C’est une place honorable et c’est cohérent vu que c’était la première fois de sa vie qu’elle participait à ce genre de courses.

    On peut penser aussi à l’excellent épisode pastichant le Crime de l’Orient Express: non seulement il regorge de gags à mourir de rire, mais en plus l’histoire est passionnante et plusieurs indices sont disséminés tout au long du récit nous permettant de pouvoir démasquer le ou les coupables avant Twilight et Pinkie Pie, et ce sans que la résolution de l’enquête soit trop simple pour autant: tout simplement brillant.

    Et la psychologie de chacune de nos héroïnes est complexe et très recherchée et comme tu le dis très bien, elles ne sont pas toujours ce qu’elles paraissent être: c’est particulièrement vrai pour Fluttershy et Rarity.

    Tout comme toi, Pinkie Pie est ma préférée: je suis complètement conquis par son tempérament jovial, loufoque et farceur et c’est elle qui me fait le plus rire.
    Et contrairement aux apparences, elle sait se montrer très rationnelle: elle a compris d’entrée de jeu la menace que représentait les parasprites et a pris les dispositions nécessaires pour les combattre. Enfin, il est vrai qu’elle peut parfois faire peur: à ce titre l’épisode Party of One, est d’une noirceur ahurissante et inhabituelle pour un dessin animé de ce type.
    Je fais partie des grands fans de Fluttershy: je la trouve adorable, d’une incroyable gentillesse et franchement craquante. Et bien sûr, ses pétages de plomb me font hurler de rire. De plus, poussée dans ses derniers retranchements, elle peut être redoutable et est prête à tout pour protéger ses ami(e)s. J’adore également Applejack qui est extrêmement sympathique, loyale, franche et honnête. C’est le poney sur qui ont peut toujours compter, et, si c’est une grande travailleuse, elle sait rester humble et modeste. Elle a également un très bon sens de l’humour. Je n’étais pas un grand fan de Rainbow Dash, je la trouvais trop fanfaronne et bravache ce qui avait tendance à m’agaçer, toutefois, elle a énormément mûri au cours de la série, et, si elle garde un côté fier, elle a cessée d’être vantarde au cours de la saison 2. Elle peut être également courageuse et très héroïque et on lui doit certaines des répliques les plus cultes. Rarity est une ponette raffinée, distinguée et élégante. Elle a également un sacré grain de folie qui la rend désopilante dans de nombreux passages, notamment quand elle nous fait ses crises de Diva (A Dog and Pony Show axée sur elle est un joyau d’humour absurde ). Cependant, c’est une ponette très sensible, généreuse et à l’écoute de ses amies. C’est également selon moi le personnage le plus mature ex-æquo avec Applejack. Enfin Twilight, l’étudiante de la bande est une perfectionniste très méticuleuse, voire extrêmement maniaque. J’adore aussi ses répliques sarcastiques et décalées qui font souvent mouche. Elle n’est pas cynique pour autant et on la voit peu à peu s’ouvrir aux autres au fil de la série. J’apprécie aussi sa soif de connaissances comme quand elle veut en apprendre davantage sur les mœurs, coutumes et traditions de Ponyville et elle se montre souvent très gentille et charmante.

    Et voilà, j’ai encore écrit un pavé, mais MLPFIM est une série qui me fascine, me fait rire et m’émerveille. C’est clairement d’après moi l’une des meilleures séries actuelles et j’espère qu’elle durera encore longtemps, et tout comme toi Gemini, j’attends avec impatience et ferveur la 4ème saison.

    Si à la base, la série visait les petites filles, ses innombrables qualités, la richesse de don univers, son humour décapant et le fait qu’elle propose plusieurs niveaux de lecture lui ont permis de toucher un public beaucoup plus large que son cœur de cible et de remporter un succès amplement mérité. 🙂

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  2. Xanatos dit :

    Gemini, je tiens à te dire qu’il y a un point sur lequel je ne suis pas entièrement d’accord avec toi, c’est au sujet des fans et de leurs réactions face à des individus qui pourraient être potentiellement intéressés par la série.
    Il y en a effectivement certains qui préfèrent parler exclusivement de MLPFIM avec d’autres personnes connaissant la série…
    Mais il y en a d’autres également qui essaient de donner envie à des néophytes de découvrir la série.
    Je pense notamment à Statealchemist (le Papa des Chevaliers du Zodiaque la série abrégée) ou encore Nemopodcast (traducteur de Yugi Oh the Abridged Series) qui ont fait des critiques élogieuses de la série sur leurs blogs personnels respectifs.
    En fait, je dirai que cela dépend desquel(le)s.

    Sache cependant que j’ai beaucoup apprécié que tu parles dans ton article essentiellement de la série et de ses grandes qualités que du fandom, certains articles sur le net ayant plutôt tendance à faire le contraire.
    Je trouve toutefois franchement fantastique que la série stimule autant la créativité et l’inventivité de ses fans, les Pegasisters et les Bronies ayant une imagination intarissable. Et on sent une vraie complicité entre cette communauté et le staff de la série animée.

    Sinon, il y a un autre aspect que j’adore dans My Little Pony Friendship is Magic: son caractère fondamentalement positif et optimiste qui lui confère un charme fou et nous met le cœur en joie 🙂 .

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  3. Xanatos dit :

    Au fait pendant que j’y suis Gemini, pour avoir consulté les dernières news sur le site Equestria Daily, le film Equestria Girls a fait un carton au Box Office américain !
    Donc avec un peu de chances, cela motivera peut être des distributeurs français à le sortir au cinéma chez nous.
    Les critiques de la presse et de plusieurs fans sont positives sans être euphoriques pour autant.
    Il semblerait que film serait du niveau d’un bon épisode de la série sans atteindre celui des meilleurs.
    Equestria Girls devrait aussi sortir en DVD aux USA en septembre.

    Tout comme toi, le film m’intéresse, il semble meilleur que l’idée que je m’en faisais.

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  4. Ping : Noël en quatrième vitesse : si jeune et déjà poney | Les chroniques d'un newbie

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