Le Bilan Manga 2016 du Chapelier (version courte)

A la base, je vous avais prévu un long bilan dans lequel je revenais individuellement sur toutes les nouveautés manga commencées par votre serviteur en 2016. Mais n’étant pas satisfait du résultat, je vous propose à la place une version raccourcie dans laquelle je parlerai cette année écoulée à travers les publications de chaque éditeur. Bonne lecture !

Akata : Depuis des années, je me demande à quel moment la communication peut devenir contre-productive, avec notamment Akata en ligne de mire. Je peux tout-à-fait comprendre leur démarche, leur besoin d’exister sur le devant de la scène avec des moyens plus faibles que la concurrence. Mais comprendre une démarche ne la rend pas nécessairement pertinente ; et avec Kôtetsu Kishi Chevalion, Akata a clairement repoussé les limites de ce qui devrait être acceptable ou non en terme de communication. En réaction, et en espérant que cela ne paraitra pas trop puéril, j’ai décidé de ne pas revenir ici sur les séries Akata que j’ai pu commencé en 2016. Presque une faveur, dans la mesure où rares sont celles à m’avoir réellement convaincu. Je me contenterai d’indiquer que leur label WTF ne m’apparait plus comme un gage de qualité.

Black Box : Un incontournable, tout simplement. Et ce pour une seule raison : parce qu’ils continuent à proposer des manga de Leiji Matsumoto et Go Nagai. Avec des fortunes diverses. Mazinger Z représente ce que l’auteur sait faire de meilleur ; il ne s’agit pas d’un bonus à l’anime ni d’un titre laissé à un de ses assistants, et s’il n’atteint pas la puissance d’un Devilman ou d’un Cutie Honey, cela reste un manga captivant, violent, dramatique, et bourré de personnages charismatiques. Dommage qu’il tombe dans tous ses futurs travers à la fin… Great Mazinger est bien loin de mériter autant d’éloges. Du côté de Leiji Matsumoto, Danguard A s’avère anecdotique, tandis que Gun Frontier surprend par sa découverte du Far West façon Galaxy Express 999 ; néanmoins, son masculinisme délirant en fait une œuvre à prendre avec des pincettes.
Maintenant, je m’interroge quant à l’avenir de cet éditeur, qui a apparemment décidé de contourner les moyens de distribution traditionnels. Me trouvant dans une situation géographique particulière, cela rend leurs titres difficiles à acquérir, faisant que j’ai dû renoncer au Monde de Ran alors que la série m’intéressait. J’espère qu’il n’en ira pas de même pour Kekko Kamen et L’Ecole Impudique, que j’attends depuis des années en langue française.
Nouveautés : Danguard A, Great Mazinger, Gun Frontier, Mazinger Z

Delcourt : Un éditeur sur lequel je n’ai plus grand chose à raconter, tout simplement car son catalogue m’attire moins que lorsque Akata s’occupait de ses publications. Sinon qu’en terme d’édition, j’ai noté une nette dégradation. A l’image de Watashi ga Motete Dôsunda : commencé car j’ai bien aimé l’anime, au final la meilleure nouveauté shôjo qu’il m’ait été donné de lire en 2016, mais nanti d’une version française déplorable avec des fautes tout simplement hallucinantes. Il faut vraiment que j’apprécie ce manga pour accepter de m’infliger ça, et en même temps tout manga mérite un meilleur traitement que celui-ci. Pour le reste, l’éditeur a refait son retard sur Jojo’s Bizarre Adventure, ce qui mérite d’être salué, et je ne peux décemment pas en dire trop de mal tant qu’il continue à publier RiN.
Nouveautés : Jojolion, Watashi ga Motete Dôsunda

Doki Doki : Si 2015 fût l’année de Sakka, alors 2016 fût celle de Doki Doki, éditeur que j’ai véritablement redécouvert. Pendant longtemps, je m’en suis tenu un peu éloigné, entre sa réputation de spécialiste de titres sympa mais sans plus, et la déception que fût Mimic Royal Princess, le dernier que j’ai testé chez eux. Ceci étant, je savais qu’ils proposaient des éditions correctes, donc quand Dédale – série saluée au Japon par le Manga Taisho – fût annoncée chez Doki Doki, cela m’a fourni une bonne occasion de lui redonner sa chance. Non seulement je ne fus pas déçu, Dédale comptant comme une des meilleures nouveautés de l’année, mais cela m’a encouragé à m’intéresser de nouveau à cet éditeur. Cela s’est concrétisé par Wizard’s Soul, série en quatre tomes abordant les compétitions de cartes à jouer sous le prisme de la comédie romantique, et une excellente pioche que je vous recommande chaudement. Avec ces deux titres, l’éditeur me prouve que j’ai donc tout intérêt à surveiller son catalogue en 2017.
Nouveautés : Dédale, Wizard’s Soul

FLBLB : Un des quelques éditeurs indépendants non spécialisés dans le manga à en proposer quelques tomes de temps à autre. Surtout des auteurs classiques. Et quoi de plus classique que Osamu Tezuka ? Neo Faust dispose d’un statut particulier dans la carrière du maitre, puisqu’il s’agit d’une des trois séries – avec Gringo et Ludwig B – qu’il écrivait sur son lit de mort, et ne put achever pour cause de décès. Des trois, c’est celle qui ressemble le plus à un testament, revisitant le mythe de Faust et vingt années de l’histoire récente japonaise, avec des thèmes comme la science, la politique, l’économie, les révoltes étudiantes, et surtout l’éthique. Sans oublier le sens de l’érotisme cher au mangaka, à travers un personnage de diable ultra-sexualisé. Dommage qu’elle soit inachevée, cela aurait été un de ses chefs d’oeuvre. Donc si vous appréciez Osamu Tezuka, vous ne devez pas passer à côté.
Nouveautés : Neo Faust

Glénat : Vers le milieu de l’année 2016, j’ai bien cru en avoir bientôt fini avec cet éditeur, et être sur le point de tourner définitivement une page. Sidonia no Kishi allait se terminer, Moyasimon en ferait de même quelques mois plus tard, et au moment où j’écris ces lignes, il ne reste qu’un seul tome de Captain Tsubasa à publier, Glénat ayant été clair sur le fait qu’il n’y donnerait pas suite. J’allais donc me retrouver sans série à suivre chez cet éditeur. C’était sans compter sur le prosélytisme envahissant de quelques-uns concernant L’Ere des Cristaux, un manga étrange et fondamentalement « autre » qu’ils m’ont poussé à commencer. Mais à cette exception près, Glénat est un éditeur dont la politique éditoriale ne me parle plus, alors qu’il s’agissait jadis du plus présent sur mes étagères en terme de volumes (aujourd’hui détrôné par Kana). Je parlais plus haut de problèmes de communication, mais j’avoue que Glénat annonçant la généralisation de son papier ultra-fin car ses lecteurs en ont fait la demande, c’est assez fort.
Nouveautés : L’Ere des Cristaux

Kana : Après une année blanche en 2015, durant laquelle je n’ai entamé aucun titre chez cet éditeur, je suis heureux de le voir revenir en 2016. Parce que j’aime cet éditeur, et que cela me fait de la peine de le voir à la ramasse. Après, il y a un signe qui ne trompe pas : aucune des séries que j’ai commencé en 2016 ne peut être considérée comme un shônen bas du front comme je les aime, le genre qui a fait leur fortune et leur réputation pendant deux décennies. A la place, nous trouvons un reportage sur Fukushima (avec un auteur étrangement complaisant envers Tepco), le dernier Inio Asano que je découvre pour l’occasion, et un shôjo que j’ai abandonné au bout de trois tomes en raison d’un ton rétrograde et de nombreuses remarques déplacées. Des trois, le titre d’Inio Asano est clairement celui dont j’attends le plus, même si après seulement un tome sorti – lequel sert avant tout à faire de l’exposition – cela reste difficile de se prononcer. Par contre, je peux déjà vous annoncer que Kana va sortir la meilleure nouveauté de 2017.
Nouveautés : Au Cœur de Fukushima, Dead Dead Demon’s Dededededestruction, Telle que tu es

Kaze Manga : Il est loin le temps où Kaze Manga publiait Gokusen. Il est aussi loin le temps où chaque tome était consciencieusement relu. Maintenant, il ne s’agit jamais que d’un éditeur parmi tant d’autres, perdu dans la masse. Pas mauvais, mais pas foncièrement bon. Kuroko no Basket – Extra Game n’est pas réellement une nouveauté, tant ses deux tomes auraient pu être greffés à la fin de la série principale sans que cela fasse tache. Kekkai Sensen s’avère plus notable. Encore un titre découvert grâce à son adaptation animée, un manga d’ambiance s’intéressant plus à ses personnages et à l’environnement – une ville de New-York devenue un passage sur une autre dimension, avec pour résultat une population encore plus hétéroclite – qu’à une quelconque histoire de fond. Ma foi, cela fonctionne très bien, et même mieux que l’anime, qui se perdait dans une trame inédite rajoutée pour l’occasion.
Nouveautés : Kekkai Sensen, Kuroko no Basket – Extra Game

Ki-oon : Enfin, ai-je envie de dire. Ki-oon, je l’ai déjà évoqué à de nombreuses reprises, a toujours été l’éditeur que je voulais aimé. Car j’apprécie leurs éditions et leur parcours. Sauf qu’en terme de catalogue, cela ne suivait pas ; et que mes expériences passées comptent plus de déceptions que de véritables coups de cœur. Inversion de tendance en 2016, en grande partie car la Shueisha a décidé de donner sa chance à de nouvelles maisons, laissant ainsi Onepunch Man à Kurokawa et Boku no Hero Academia à Ki-oon, au détriment de leurs partenaires historiques ; lesquels doivent avoir sacrément mal aux fesses (d’autant plus compte-tenu du nombre de shônen à succès qui viennent de se terminer au Japon ou en France). Or, ne trouvant plus de shônen fleuve à ma convenance chez Kana, je me suis tourné vers un Boku no Hero Academia qui a répondu à toutes mes attentes. Jamais exceptionnel, le manga remplit parfaitement son office et reprend efficacement la formule du Jump. En parallèle, j’ai enfin testé du Kazuhirô Fujita avec le one-shot Springald, et ce sont aussi eux qui ont récupéré Golden Kamui, le lauréat du dernier Manga Taisho (sur lequel il faudra que j’écrive un jour). Du tout bon.
Nouveautés : Boku no Hero Academia, Golden Kamui, Springald

Kurokawa : Après mon paragraphe sur Ki-oon, c’est là que je devrais dire que j’ai commencé Onepunch Man. Sauf que non : je me suis dans un premier temps frotté à l’anime, lequel ne m’a pas suffisamment convaincu pour que je tente le manga. Kurokawa, c’est le lycée des cœurs brisés, l’éditeur que j’adorais mais dont les choix éditoriaux ne me parlent quasiment plus. Hormis concernant Hiromu Arakawa, mangaka que j’adore et dont ils ont réussi jusqu’à présent à conserver l’exclusivité. Pour leur défense, j’avoue avoir souvent pioché dans leur catalogue des titres parmi les moins rentables. Ce qui me pousse à m’interroger sur la popularité de En Scène !, leur seule nouveauté commencée en 2016 (de mémoire cela fait une de plus qu’en 2015). Un titre sur la danse classique auquel je ne ferai qu’un reproche : celui de ne pas être un shôjo. Oui, je sais, c’est étrange. Mais j’aurais adoré voir ce thème traité avec un trait et une approche plus féminine (je dis ça mais l’auteur est une femme). En attendant, cela reste un manga à la narration prenante, suffisamment pour me faire oublier ce « petit défaut » pendant ma lecture.
Nouveautés : En Scène !

Le Lézard Noir : Chroniques New-yorkaises meilleure nouveauté de 2016 ? Il y a quelques concurrents (et un Neo Faust hors-concours faute de fin) mais si je devais en choisir une, ce serait celle-ci malgré tout. Le regard de Akino Kondoh sur son environnement, les différences culturelles avec lesquelles elle joue, et surtout son talent pour décrire son expérience en font une œuvre réjouissante et passionnante, que je recommande à tout le monde ; je l’ai fait lire à ma mère, qui a adoré et demandé quand sortirait le prochain tome. En tant qu’expatrié moi-même, et alors que je ne suis pas Japonaise et ne vis pas à New-York, j’ai retrouvé dans ce manga nombre de mes propres réflexions et expériences (par exemple suivre l’actualité de mon pays d’origine à travers Twitter), ce qui rend sa lecture parfois troublante. En tout cas, comme ma mère, je me jetterai sur le second tome si second tome il y a.
J’ai aussi pris Ryuko chez l’éditeur, mais pas encore lu.
Nouveautés : Chroniques New-yorkaises

Panini Manga : Une nouveauté. La vache, je ne m’attendais pas à un chiffre aussi élevé. Cela fait autant que chez Kurokawa et Glénat. Après, avec Panini Comics, le problème reste toujours le même : je pourrais commencer bien plus de séries de leur catalogue, mais seulement à condition qu’elles sortent chez un autre éditeur. Non, ce n’est pas paradoxal. Car avec cet éditeur, il existe toujours un risque qu’il n’aille jamais au bout. Et comme cela concerne plusieurs titres que je suis déjà chez eux, cela ne pousse pas à la consommation. Outre son synopsis – parce que bon, ça reste un peu la première raison pour commencer une série – ce qui m’a malgré tout attiré dans Shuriken & Pleats, c’est le fait qu’elle ne dure que deux tomes publiés simultanément. Elle ne représentait donc aucun risque. Manque de pot, ce n’était pas terrible, et je ne pense pas que je serais allé au-delà de ces deux tomes si la série avait duré plus longtemps. L’idée de départ, cette ninja obligée de vivre une vie de lycéenne ordinaire, ne manque pas d’attrait, mais un traitement inutilement larmoyant et grandiloquent rend ce manga plus ridicule qu’autre chose.
Nouveautés : Shuriken & Pleats

Pika : Deux séries commencées. Deux séries abandonnées après un tome. C’est une affaire qui marche ! En même temps, cela m’arrange, dans la mesure où à l’exception de Nanatsu no Taizai, tous les titres que je suis chez Pika ont vu leur rythme de publication ralenti sans raison apparente. Peut-être parce que seul Nanatsu no Taizai accuse de bonnes ventes ? En tout cas, je n’apprécie guère cette tendance, tout comme je ne l’apprécie pas chez Panini Comics. Mais chez Pika, je garde encore l’espoir de voir la fin un jour.
Nous disions donc : deux séries commencées. De deux auteurs que j’apprécie : Kaori Yuki et Ryu Fujisaki. Sauf qu’entre la première qui caricature dangereusement son propre style, au profit d’une histoire sans saveur et de personnages sans charisme, et le second qui nous montre de la plus triste des manières exceller plus dans le domaine de l’adaptation d’oeuvre existante que dans le scénario original, Kakei no Alice et Kakuriyo Monogatari se sont révélés très décevants.
Nouveautés : Kakei no Alice, Kakuriyo Monogatari

Sakka : Une année 2016 moins faste que la précédente. Et en même temps, il ne pouvait que difficilement en être autrement. En 2015, Casterman m’a surpris avec deux titres forts et une volonté de redévelopper son secteur manga. Cela implique que l’éditeur a publié plus de nouveautés en 2016, et que je fus tenté d’en commencer plusieurs. Seulement cela augmente aussi les chances d’être déçu. Alors, je n’ai pas été déçu, mais je ne peux pas dire que tous les titres m’ont autant emballé que Area 51 et Sangsues. J’ai eu un coup de cœur pour Emerald, un recueil d’histoires courtes de Hiroaki Samura ; la qualité est évidemment variable de l’une à l’autre, mais certaines sont de véritables petites perles, et j’ai trouvé la traduction hilarante. Pour Deathco et Stravaganza, je demande à voir sur la longueur ; en tout cas, c’est agréable à lire. Malgré son contexte, Snegurochka fût le titre le moins intéressant, en raison d’une fin décevante. Qu’à cela ne tienne : je vais me jeter sur Pline à sa sortie.
Nouveautés : Deathco, Emerald, Snegurochka, Stravaganza

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5 commentaires pour Le Bilan Manga 2016 du Chapelier (version courte)

  1. Sacré bilan!
    Par moment dur, mais juste^^

    Néanmoins je trouve bien tolérant envers Black Box :S
    Leurs jaquettes est comme leur papier : ultra fin (par moment on voit à travers des pages), c’est mal distribué, la communication en cas de soucis est désastreuse (J’ai jamais vu un site de vente ou ca allait plus vite de passer par FB, que via le service dédié). Sur mes 6 commandes, 1 seule est arrivée sans soucis. Je plussoie leurs titres, mais moins le boulot fourni surtout vu le prix!

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    • Gemini dit :

      Je les ai déjà épinglé dans un précédent article. C’est difficile d’être totalement dans le négatif avec eux, dans la mesure où ils ont un catalogue intéressant, où ils restent les seuls sur leur créneau particulier, où ils vont au bout de leurs séries jusqu’à présent (par opposition à Panini Comics), et mine de rien la qualité d’édition s’est amélioré par rapport à leurs premières publications. Pour le reste, leur communication est désastreuse (d’autant pour les personnes comme moi qui ne sont pas sur face de bouc), leur distribution aussi, et je les soupçonne de vouloir forcer à passer par leur site pour récupérer la marge libraire ; au passage, seuls les premiers tomes du Monde de Ran furent proposés sur amazon, obligeant donc à passer par eux pour acheter la suite. Il y a bien une boutique sur le « marketplace » français vendant leurs titres, et qui bizarrement a exactement la même adresse que l’éditeur mais pas le même nom… Pour moi qui ne vis pas en France, je ne peux plus me procurer leurs séries aussi facilement qu’avant, et je me contente des titres que je considère comme indispensables alors que je pourrais en prendre plus. Après, si cela les amuse de perdre des clients…

      Aimé par 1 personne

      • J’vais aller à la recherche de ce fameux article^^

        Apparemment on a grosso-merdo les mêmes soucis: Ni FB et pas en France… Alors les FDP via BlackBox sont chers^^
        Y’a un libraire dans le Nord de la France qui les proposes en boutique mais apparemment lui même les commandes via Blackbox. Mon libraire m’a dit qu’il était impossible de commander leurs titres car apparemment ils ne passent pas par un distributeur…

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    • Cyril dit :

      J’ai acheté plusieurs titres chez BlackBox, en mécénat ou en occasion, et je n’ai jamais eu de problèmes de livraison. Je touche du bois.

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  2. toturi dit :

    Quelques titres que j’ai trouvé intéressants (pour des raisons diverses) et pas mentionnés ici… Pas vus, pas lus, pas eut envie?
    Anguilles démoniaques chez Kommikku
    Kasane chez Ki-Oon
    (plusieurs chez Akata^^)
    Born to be on air chez Pika
    Les enfants de la baleine chez Glénat
    Gate et Re:monster chez Ototo (dans le zéro neurone qui repose bien)
    Hawkwood chez Doki Doki

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