Le plus grand des mercenaires est, dit-on, Bolt Crank, aussi connu sous le nom d’Eatman. Il possède un pouvoir incroyable : il peut avaler n’importe quoi et le restituer à l’identique quand il le désire.
Une série de meurtres a lieu dans une mégalopole ; les victimes sont des scientifiques ayant travaillé ensembles sur un projet gouvernemental top secret. Vu à proximité des habitations de plusieurs victimes au moment de leur mort, Bolt Crank est soupçonné par la police et incarcéré.
Titre Original : Eat Man 98
Titre Japonais : イートマン `98
Genre : Cyberpunk
Année de Production : 1998 (sans dec)
Durée : 12 x 25 mn
Auteur : Akihito Yoshitomi
Réalisateur : Toshifumi Kawase
Studio : Studio DEEN
Chara Designer : Isamu Imakake
Directeur artistique : Tsutomu Ishigaki
Musiques : Yu Imai
Distribution / Licence France : Dybex
Opening : « Burning Blue » par Magic
Ending : « Tabibito » par Magic
Basé entièrement sur le personnage de Bolt Crank, dont on ne sait finalement strictement rien (et qui ne doit pas dire plus de 2 phrases de suite dans toute la série), Eat Man 98 est une série que je qualifierais de moyenne, et ce à tous les points de vue.
Cet anime souffre d’ores et déjà d’une apparente contrainte budgettaire, comme en témoigne une animation saccadée, qui évite soigneusement de nous montrer les scènes avec trop d’action ; et parfois, le simple fait de manger correspond à « trop d’action », même si ce n’est pas une généralité. Tout ça pour dire que c’est techniquement une des plus mauvaises séries de cet âge que je connaisse, et hélas la réalisation molle n’arrive à pas surmonter cela. Les univers dans lesquels évolue le personnage sont variés mais pas particulièrement agréables à l’oeil, comme les protagonistes eux-mêmes.
La série est divisée en plusieurs histoires de qualité à peu près équivalente, mais pas transcendante. Seul notre héros, stylé et charismatique, arrive à apporter un peu de vie à l’ensemble ; je me souviendrai surtout du genre de scènes où nous le voyons dévorer l’arme avec lequel un adversaire était en train de le menacer.
Eat Man est une série pas vraiment mauvaise dans l’ensemble, mais sûrement pas réussie pour autant. J’ai même eu du mal à arriver à la fin.
Dessins / Animation :
Pour l’âge, c’est vraiment mauvais. Couleurs fades et animation minimaliste ne sont pas aidées par une réalisation médiocre, qui n’arrive pas à introduire du rythme dans cette série. Visuellement, les décors auraient pu être beaucoup plus travaillés pour nous mettre dans l’ambiance et nous faire découvrir le background.
Histoire / Scénario :
Différentes histoires se déroulant dans un monde dont on ne sait finalement pas grand chose (= rien), à part qu’il y a la fois des démons et de la haute technologie. Le héros lui-même est une énigme vivante, mais c’est aussi ce qui fait son charme ; son pouvoir est intéressant. Les histoires ne sont pas trop mal dans leur ensemble, mais pas géniales non plus.
Musique :
Le générique est sympa. Pour le reste, ce n’est parfois pas trop mal, mais j’ai quand même eu l’impression que mon lecteur s’était transformé en SuperNES tant la gamme de sonorités des musiques est peu variée. Mon vieux téléphone portable est musicalement plus évolué, et pourtant…
Fun / Intérêt :
Eat Man est une série moyenne, voire moins que ça. Pas belle graphiquement, pas bien animée, avec des musiques d’un autre temps… Seul le héros et l’intérêt que l’on peut porter à certains moments de l’histoire peuvent donner envie au spectateur d’aller plus loin ; ça a en tout cas été le cas pour moi. Je ne retiendrai pas grand chose de cet anime, sinon le côté totalement déconcertant de Bolt Crank.