Depuis un demi-siècle, les Phantom Beasts progressent inexorablement sur Terre ; le Japon est l’une des seules zones encore préservées, où les humains peuvent survivre, mais ce n’est possible qu’au prix de grands sacrifices.
Pour lutter, le gouvernement a promulgué une loi visant à favoriser l’engagement dans l’armée des lycéens. L’Unité 5121 réunit dans une même « classe » des jeunes pilotes et mécaniciens, obligés de combattre malgré leur jeune âge.
Titre : Gunparade March ~ Aratanaru Kougunka
Titre Japonais : ガンパレード・マーチ~新たなる行軍歌~
Genres : Mecha, Romance, Guerre, SF
Année de Production : 2003
Durée : 12 x 25 mn
Réalisateur : Katsushi Sakurabi
Studio : J.C. Staff
Chara Designer : Yasuhiro Irie
Mecha Design : Kazunori Iwakura
Directeur artistique : Chikako Shibata
Musiques : Kenji Kawai
Distribution / Licence France : Déclic Images
Opening : » Shinjitsu no Tobira » par Yoko Ishida
Ending : « Yami o Koete » par Masumi Harada
Encore une série sur un thème adulte, mais avec des gamins dans les rôles principaux. Le concept est le suivant : nous suivons des lycéens qui, en parallèle de leurs études, doivent faire la guerre. Dans les faits, c’est plutôt leur vie au lycée qui semble privilégiée, et c’est dommage. Quand ils ne sont pas sur le terrain, tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes, et c’est là le problème, pour moi : les personnages sont trop insouciants ; la civilisation telle que nous la connaissons est presque détruite, il ne reste plus grand monde, ils risquent leur vie tous les jours, mais tout va bien, et ils ne semblent même pas en avoir conscience.
Le background n’aide en rien, puisqu’il reflète la même chose : la liste des pilotes morts et quelques informations relatives à la progression des Phantom Beasts sont les seules choses qui semblent rappeler au sein de la population qu’ils sont dans une guerre constante et perpétuelle. Alors je sais que les personnages n’ont toujours connu que ça, je comprends qu’ils veuillent paraître le plus « normal » possible, et je ne sais pas ce que je ferais à leur place, mais trop, c’est trop : ils sont d’une insouciance effrayante, qui s’approcherait d’ailleurs de l’idiotie. Quand bien même il leur arrive un truc vraiment terrible – car il y a de véritables scènes de bataille, un côté dramatique (pas assez exploité), et des conséquences aux combats – les personnages l’oublient au bout d’un épisode pour se consacrer à l’idylle du couple vedette, sachant qu’ils ont tous deux le charisme d’un flamby et une aptitude en amour frisant les –273,15°C, c’est-à-dire le zéro absolu.
GunParade March partait pourtant avec des qualités – bonne qualité graphique et d’animation, des batailles grisantes qui hélas se raréfient au fur et à mesure des épisodes, et quelques scènes dramatiques poignantes accentuées par la musique de Kenji Kawai – mais le résultat final est décevant, la faute à un scénario qui se focalise trop sur la relation amoureuse des deux héros, en oubliant totalement le côté militaire, l’action, et le réalisme du monde.
-273.15 le zéro absolu !!!!
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